Darrera modificació: 2018-10-06 Bases de dades: Sciència.cat
Moulinier-Brogi, Laurence - Weill-Parot, Nicolas, "La science médiévale, du codex à l’imprimé", Médiévales: Langue, Textes, Histoire, 52 [=Le livre de science, du copiste à l'imprimeur, ed. L. Moulinier-Brogi - N. Weill-Parot] (2007), 7-14.
- Resum
- «Much has been lost as well as gained in the change from handiwork to machine made things», Lynn Thorndike. Cette remarque de Lynn Thorndike pourrait servir de mémento au médiéviste historien des sciences dès lors qu’il veut utiliser une source. De fait, une grande partie de l’activité scientifique du Moyen Âge n’est encore accessible que dans les manuscrits, dont le catalogage s’avère très inégal selon les fonds. Car l’historien des sciences déchiffre dans les codices et les corpus de manuscrits non seulement un contenu mais aussi les spécificités de leur élaboration et de leur transmission, et est donc confronté à une grande variété: les formes d’écriture, les milieux qui les ont vues naître, les voies qui ont assuré la transmission des textes, ou encore les usages qui en ont été faits, autant de facteurs qui ont pu affecter l’écrit scientifique. Déjà au Moyen Âge, certains auteurs se montraient conscients de cette variété textuelle, tel le médecin Jacques Despars (†1458) collationnant plusieurs manuscrits du Canon d’Avicenne dont il laissa un imposant Commentaire . Certaines des branches qui constituaient la science médiévale posent ainsi avec force la question de l’importance du manuscrit en raison de la nature protéiforme des textes, comme l’illustre chacune des six études ici rassemblées.
- Matèries
- Història de la ciència
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- URL
- http://medievales.revues.org/document1933.html
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