| Darrera modificació: 2010-04-26Bases de dades: Sciència.cat
 Jacquart, Danielle, "Le difficile pronostic de mort (XIVe-XVe siècles)", Médiévales: Langue, Textes, Histoire, 46 [=Éthique et pratiques médicales, ed. Laurence Moulinier-Brogi i Marilyn Nicoud] (2004), 11-22. 
ResumLe conseil de ne pas traiter les cas incurables, présent dans certains textes de la Collection hippocratique, fut repris par les auteurs médiévaux d’ouvrages de chirurgie. Mais qu’en était-il des médecins? À travers les propos de deux prolixes auteurs, l’un et l’autre fortement engagés dans une pratique, Bernard de Gordon (fin XIII-début XIVe s.) et Jacques Despars (m. 1458), il apparaît que leur réticence ne tenait pas tant à soigner des cas incurables qu’à poser un pronostic fatal. Les signes annonciateurs de mort – sauf si celle-ci était proche – se laissaient difficilement reconnaître. Pour un médecin il semblait plus déshonorant de pronostiquer à tort la mort que l’inverse. La récurrence des épidémies de peste, à la fin du Moyen Âge, força toutefois la réticence des médecins et les mena à poser plus souvent ce pronostic qui leur répugnait.
MatèriesHistòria de la medicinaMedicina - Ètica i etiqueta mèdiques
URLhttp://medievales.revues.org/document782.html   |