Darrera modificació: 2020-08-15 Bases de dades: Sciència.cat
Loviconi, Laetitia, "Contagiosité et maladies contagieuses dans les écrits médicaux de l'Antiquité à la fin du Moyen Âge", ÉPHÉméride, 14 [=Numéro spécial covid-19] (2020), 35-37.
- Resum
- Dans plusieurs traités hippocratiques dont Airs, eaux, lieux et Nature de l'homme (seconde moitié du Ve siècle av. J-C), les épisodes au cours desquels une maladie touche largement une population, appelés épidémies, sont expliqués par l'exposition des habitants à un facteur environnemental pathogène, au rang desquels l'air joue un rôle depremier plan. En effet, si un grand nombre d'individus est atteint en même temps d'une même maladie, l'air est considéré comme une cause essentielle dans la mesure où il caractérise un lieu, et qu'à ce titre, il est commun à la population qui y vit. L'air pourrait être nocif s'il entre dans le corps en quantité excessive ou insuffisante, avec une trop forte ténuité ou épaisseur, ou encore s'il est porté par certains vents jugés insalubres ou s'il est porteur de miasmes. Cette théorie étiologique des miasmes se diffusa largement et se rencontre dans des écrits antiques à la fois médicaux et non médicaux. Ainsi en trouve-t-on la prise en compte dans le De architectura de Vitruve (ca 90 av. J-C- 15 av. J-C) : en abordantles critères devant être envisagés pour édifier une ville, l'auteur met en effet en garde contre le voisinage des marais. Vitruve affirme que les vents du matin venant à souffler sur la ville apporteraient avec eux les vapeurs qui naissent desmarais, et que ces dernières, chargées d'exhalaisons pestilentielles, affecteraient les habitants, rendant leurs habitations très malsaines.
- Matèries
- Història de la medicina
Medicina - Pesta i altres malalties Divulgació
- URL
- https://www.academia.edu/43690402/CONTAGIOSIT%C3%89 ...
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