Darrera modificació: 2009-04-17 Bases de dades: Sciència.cat
André, Jean-Marie, La médecine à Rome, París, Tallandier (Vieille France), 2006, 687 + [15] pp.
- Resum
- Longtemps la médecine romaine est demeurée dans l'ombre de la médecine grecque, dont elle n'aurait été que l'héritière indigne, récupérant pour le dégrader un savoir constitué depuis des siècles par Hippocrate et les médecins d'Alexandrie. Pour dissiper ce malentendu, Jean-Marie André a procédé à une lecture systématique, sous l'angle médical, de la littérature latine : textes scientifiques et thérapeutiques, bien entendu, mais aussi épîtres, satires, poésie, écrits juridiques et philosophiques, traités d'architecture et d'agronomie. Sa conclusion est claire : loin de s'opposer à la médecine grecque, la médecine romaine l'a assimilée pour en tirer un savoir concret et efficace. En systématisant la prudence, les médecins romains ont humanisé la pratique médicale et développé l'hygiène publique. Ils ne méritent donc nullement leur image d'affameurs et d'égorgeurs. La médecine à Rome marque une étape importante vers la thérapeutique moderne.
Table des matières:
- Un paradoxe culturel: la résistance de Rome à la médecine grecque
- Epidémiologie romaine
- La réception de l’hippocratisme et l’héritage des écoles
- L’épidémiologie positive de la fin de la république au haut empire: ses avatars
- Tableau nosologique de la Rome impériale
- Habitat, climat et santé
- Médecine générale et spécialités; leurs thérapeutiques
- Patients illustres: politique, littérature et santé à Rome
- L’exercice de la médecine à Rome: libéralisme et encadrement juridique
- Médecine romaine, philosophie grecque et pathologie
- Conclusion
- Matèries
- Història de la medicina
- Notes
- Recensions:
- Ch. Beauchamp, a Les Clionautes, 26-12-2007, en lliure accés a http://www.clionautes.org/spip.php?article1714
- E. Gonzalbes Cravioto - I. García García, a Dynamis, 28 (2008), 427-429, en lliure accés a http://www.raco.cat/index.php/Dynamis/article/view/ ...
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