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Prétou, Pierre, "Les poisons de Jacques Cœur: de la mort d'Agnès Sorel aux méfaits de la fraude", Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 17 [=Le poison et ses usages au Moyen Âge, Collard, Franck (dir.)] (2009), 121-140.
- Resum
- En 1451, à l'heure du triomphe victorieux du roi Charles VII, une suspicion de venin consécutive au trépas d'Agnès Sorel anéantit le lustre de la cour. Initialement accusé du fait, l'Argentier Jacques Cœur tombe deux ans plus tard, mais pour d'autres forfaits réunis par les mots du crime politique. L'étonnante affaire nécessite une relecture qui relie le poison à la fraudeet l'intoxication de la maison du roi à la réformation du royaume. Au procès Jacques Cœur, ce sont les usages justes et injustes de l'argent qui avaient été jugés, propagés par la rumeur vénéneuse. Lors de l'arrêt de Lusignan, bien qu'ajourné sur le venin, Jacques Cœur n'était pas innocent d'un autre poison, celui des ors frauduleux générés par ses activités et que la rhétorique royale fit surgir d'une mise en sujétion comptable. Or et poison ainsi assimilés, justifièrent une remise en ordre du royaume, inspirée par le venin et propice à l'élévation de la Majesté française.
- Matèries
- Medicina - Farmacologia
Història - Política
- URL
- https://journals.openedition.org/crm/11509
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